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L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix organise la 21e édition de l’Université de la Paix du 13 au 18 juin 2022 avec pour thème  : « Peine de mort et paix », avec le soutien de la Région Normandie et de l’Université de Caen-Normandie, et en partenariat avec l’association Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et le Conseil national des barreaux (CNB).

Suite au 40e anniversaire de l’abolition de la peine de mort en France en octobre 2021, les organisateurs de l’Université de la paix ont souhaité traiter ce thème en invitant des universitaires experts sur des sujets axés sur les contours de la peine de mort, les habits de la peine de mort, les garanties procédurales et les voies de l’abolition universelle de la peine de mort.

Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, Journée mondiale contre la peine de mort 10 octobre 2018

« En cette Journée mondiale contre la peine de mort, je salue les efforts de la grande majorité des États membres pour mettre fin à la pratique, et je demande à ceux qui ne l’ont pas encore fait à se joindre à cette majorité et à mettre fin à la peine de mort maintenant ».

Durant ces journées, l’Université de la paix 2022 abordera l’ensemble de ces questions : celles touchant à la justice et à l’humanité, à la finalité de la peine pénale, aux actions des Etats et des ONG, des juges et des avocats. Les interventions et les débats permettront d’approfondir un débat toujours renouvelé.

Abrogée dans la très grande majorité des Etats à travers le monde, soumise à un moratoire dans nombre d’Etats qui ont pourtant fait le choix de la maintenir dans leur législation, la peine de mort soulève des interrogations fondamentales et diverses. La première de ces questions tient sans doute à sa compatibilité avec la dignité de la personne humaine, élément central du droit international contemporain, évoqué dès le Préambule de la Charte des Nations Unies. Mais au-delà des questions de principe apparaissent des interrogations plus subtiles : faut-il distinguer le temps de la guerre et celui de la paix ? La peine de mort ne tendrait-elle pas à aujourd’hui prendre de nouveaux habits (disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires et autres) ? Quelles stratégies judiciaires et juridictionnelles pour lutter contre ces pratiques persistantes ? Quelles actions de plaidoirie pour aboutir à son abolition réelle et universelle ?

Dans son discours devant l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981, alors qu’il appelait les députés français à voter pour l’abolition de la peine de mort en France, le Garde des Sceaux de l’époque, Robert Badinter, avait des mots clairs et percutants :

Robert Badinter, discours devant l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981

« Cette justice d’élimination cette justice d’angoisse et de mort, décidée avec sa marge de hasard, nous la refusons. Nous la refusons parce qu’elle est pour nous l’anti-justice, parce qu’elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l’humanité ».

Appel à candidature ouvert aux 20 – 28 ans francophones du monde entier, jusqu’au 19 avril

Appel à candidature ouvert aux 20 – 28 ans, titulaires au minimum d’un diplôme équivalent à deux années d’études universitaires. La maîtrise de la langue française est impérative.

Formulaire de candidature

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