L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix au 8e Congrès mondial contre la peine de mort

Le 8^e Congrès mondial contre la peine de mort a eu lieu du 15 au 18 novembre à Berlin. Cet événement majeur a rassemblé plus de 1 000 participants de 90 pays – des militants des droits de l’Homme et des personnalités publiques qui œuvrent pour l’abolition de la peine de mort.

(c) Ensemble contre la peine de mort

L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix était présent et a accompagné plusieurs jeunes participants de la dernière Université de la paix organisé par l’Institut dont le thème était « Peine de mort et paix ».

Jeanne, Emma, Pauline, Etienne et Jeremy ont ainsi pu prendre part aux grands temps proposés par les organisateurs : conférences, tables rondes, ateliers et une grande soirée d’échanges avec des anciens condamnés à mort, leurs avocats et familles étaient au programme de ce Congrès.

L’occasion également pour l’Institut de rejoindre le Réseau international d’éducation à l’abolition d’Ensemble contre la peine de mort (ECPM).

Un événement majeur pour renforcer la lutte pour l’abolition universelle de la peine de mort

Pendant quatre jours, politiques, militants et citoyens engagés se sont réunis pour débattre autour des grandes thématiques entourant la situation de la peine de mort dans le monde.

De nombreux grands témoins, des anciens condamnés à mort et des personnalités de la société civile ont tour à tour pris la parole avec un seul but : renforcer la lutte pour l’abolition universelle de la peine de mort.

Maintenir la question de la peine de mort à l’ordre du jour

Ces dernières années, un nombre croissant d’États du monde entier a suivi la tendance en faveur de l’abolition de la peine de mort. Cependant, comme de récents événements ont pu le démontrer, des droits acquis peuvent être remis en cause subitement, brutalement.

Selon Ensemble contre la peine de mort (ECPM) : en 2021 les pays et territoires ayant totalement aboli la peine de mort sont au nombre de 108. 80 % des États membres de l’ONU n’exécutent plus et 60 % d’entre eux sont abolitionnistes. Le continent africain tend vers l’abolition : 45 des 55 pays d’Afrique sont abolitionnistes en droit ou de facto. Certaines régions du monde opposent encore des résistances à la pensée abolitionniste et continuent d’appliquer la peine de mort à grande échelle. Les cinq pays ayant pratiqué le plus d’exécutions en 2021 sont la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Syrie.

Il est donc essentiel de maintenir la question de la peine de mort et de son abolition à l’ordre du jour des grands débats de nos sociétés.