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Le 2 octobre, l’Institut avait le plaisir d’animer deux tables rondes autour des réseaux sociaux, dans le cadre de la Nuit du droit à l’Amphi Pierre Daure de l’Université de Caen. Une soirée organisée dans le cadre de la Chaire « Mémoire et avenir de la paix ».

L’épineuse question de la régulation des réseaux

Mme Hélène Rouland-Boyer, présidente du tribunal administratif de Caen, Mme Aurore Catherine, maître de conférences en droit public à l’université de Caen Normandie et M. Thibault Douville, professeur en droit privé à l’université de Caen Normandie, ont pu échanger autour de la thématique « Les réseaux sociaux : quelle(s) responsabilité(s), quel(s) contrôle(s) ? ». Modérés par Fiona Schnell ; Directrice générale de l’Institut, ces débats ont permis d’éclairer le cadre juridique complexe régulant les réseaux sociaux au regard de l’actualité récente notamment. L’occasion d’expliciter le rôle de différents acteurs tels que l’Arcom, la Cnil et la DGCCRF, le tout au regard du cadre juridique européen. Un cadre dense qui doit composer avec des problématiques parfois contradictoires, entre liberté d’expression, protection des usagers et caractère polymorphe des acteurs de ces réseaux.

De l’impact des réseaux sociaux sur la société

Au cours d’une seconde table ronde, M. Arthur Delaporte, député de la 2ème circonscription du Calvados, Mme Virginie Bagneux, maître de conférences en psychologie sociale à l’université de Caen Normandie et Me. Olivier Jougla, avocat et ancien Bâtonnier du barreau du Havre ont pu disserter, avec l’éclairage notable des résultats de la commission d’enquête parlementaire menée par le premier, centrée sur la plateforme TikTok. Un débat passionnant qui a permis de pointer les dommages psychosociaux pouvant être engendrés par ces réseaux (addiction, impact des fake news, enfermement social…). Tout en essayant de mettre en lumière les bonnes pratiques, nos trois intervenants ont également souligné l’enjeu et la difficulté de forcer les géants du numérique à se plier aux cadre légal et à agir de manière plus éthique sur ces questions.

La méthode de l’Institut comme fil rouge de la soirée

Tout au long de la soirée, Benoist Chippaux, chargé de projets formation de l’Institut, a pu interroger le public sur ses propres pratiques des réseaux sociaux, permettant de former une cartographie des usages numériques de chacun et de poser un cadre pour les débats. Ce dernier a aussi pu projeter plusieurs extraits du film documentaire « Nous jeunesses d’Iran ». Un document éclairant qui permet de montrer l’usage vertueux des réseaux sociaux au cœur d’un régime où l’information est verrouillée et où un simple post Instagram peut devenir mortel. Un volet qui contrebalance partiellement les dérives explorées précédemment. 

Un grand merci aux intervenants, organisateurs et partenaires de cette belle soirée.

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