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Du 27 au 30 octobre, s’est tenu le lancement officiel du Diplôme Universitaire “Droits de l’Homme et formation à la paix”, porté par la Chaire Normandie pour la Paix “Mémoire et avenir de la Paix, droit, histoire et neurosciences pour une paix durable”.

Ce nouveau programme universitaire, auquel l’Institut est pleinement associé, a pour ambition de former des professionnels et étudiants issus de divers horizons (droit, histoire, média, humanitaire, enseignement) aux enjeux contemporains de la paix, des droits de l’Homme et du vivre-ensemble.

Ce Diplôme Universitaire s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire et participative, croisant les regards du droit, de l’histoire, de neuropsychologie et d’éducation à la paix. Dans ce cadre, l’Institut a notamment animé le module “Culture et éducation à la paix”, réunissant des étudiants issus de plusieurs universités autour d’ateliers pédagogiques et d’échanges professionnels.

Des interventions croisées et inspirantes

Au coeur de ce module, les interventions de Fiona Schnell, Benoist Chippaux et Jean-Bernard Cazalets, Rédacteur en chef délégué chez Ouest France, ont apporté des éclairages complémentaires sur les enjeux contemporains des métiers de la paix.

Leurs échanges ont permis d’aborder la paix non seulement comme valeur universelle, mais aussi comme enjeu professionnel pour les médias, les humanitaires et l’éducation : que signifie travailler pour la paix aujourd’hui ? Comment concilier engagement, neutralité, éthique et responsabilité ?

Travailler pour la paix : trois regards croisés

La réflexion s’est articulée autour de trois axes – éducation, information, humanitaire – pour comprendre comment chaque secteur contribue à protéger la paix, la société et les institutions, tout en faisant face à une crise de confiance citoyenne. Les discussions ont mis en lumière le rôle crucial des professionnels : les enseignants, par la transmission des valeurs et la construction d’une culture du vivre-ensemble. Les journalistes, garants d’une information fiable et indépendante. Et enfin les acteurs humanitaires, engagés pour la dignité humaine et la solidarité.

Le concours du Groupe Ouest France et de l’ASPDH (Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste) aura permis d’apporter le point de vue concret du journaliste et des médias dans la construction de la paix, en croisant les réalités de terrain des humanitaires et les objectifs pédagogiques des enseignants présentés par l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix.

Former des citoyens et professionnels engagés

Au-delà des apports théoriques, ce premier bloc de la formation a donné lieu à des activités pédagogiques collectives. À travers des activités expérientielles comme l’“Étoile de la paix”, les “Visages de la paix 2025” ou la “Carte vivante de la paix”, les participants ont exploré les différentes dimensions de la paix, négative, positive et durable, du vivre-ensemble et de la culture de paix au sein d’une société.

Un second bloc comprendra une initiation à la communication et gestion de crise, au fondement de la construction de la paix et de la stabilité.

Ce lancement marque une étape importante pour la promotion d’une culture de la paix, fondée sur les droits de l’Homme. Une formation qui donne aux étudiants et professionnels les outils pour agir en faveur du vivre-ensemble et de la justice sociale.

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