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Une terre pour tous les hommes 1

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    Berceau des civilisations modernes pour certains, terre de conflits pour d’autres, le Proche-Orient a toujours suscité une curiosité ambiguë voire antagoniste. Une chose est sûre : la complexité de la situation prévalent actuellement sur place nécessite de déployer des efforts continus et considérables de promotion de la paix et des droits de l’Homme.

    L’Université d’Al Quds et l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix organisent depuis 2008 le Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme de Jérusalem auquel ils ont décidé d’associer en 2014 le photographe Olivier Meriel pour un travail photographique exceptionnel.

    De cette association est né le projet « Une terre pour tous les Hommes ». Pendant ses séjours en 2014, 2015 et 2016, de Jérusalem à Bethléem en passant par la Mer Morte, Jéricho, Tel Aviv et Haïfa, Olivier a posé sa chambre photographique pour immortaliser des paysages et des visages, mettant ainsi en lumière les femmes et les hommes qui peuplent Israël et la Palestine.

    Ce projet photographique tend à montrer combien les civils pris dans cette situation restent dignes, quels que puissent être les événements quotidiens qui secouent leur pays.

    Par ses photos, Olivier Meriel nous offre son regard humaniste et non un point de vue militant.

    Olivier Mériel pratique depuis trente-cinq ans la photographie en noir et blanc à l’aide de chambre photographique grands formats. Son travail repose depuis toujours sur le dialogue entre l’ombre et la lumière. La photographie est pour lui un engagement artistique profond.

    Olivier Mériel, photographe

    « Il s’agit d’éliminer le psychologique en moi pour faire venir le spirituel, pour être en relation avec le divin, avec l’étrange. Un mystère est là, on ne sait pas si on est dans le réel ou l’irréel, et on peut très bien glisser dans l’un ou dans l’autre. La force de l’Art est là – atteindre le surnaturel naturel, c’est là qu’est mon enjeu ».