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    L’exposition explore Nouakchott, ses différents visages et paysages avec un point commun sur toutes les photographies qui la composent : le sable. Présent dans l’air, l’eau et la terre, le sable est partout en Mauritanie qui s’est construit sur et avec ce matériau granulaire, donnant parfois la sensation d’un paysage lunaire.

    Équipé de sa chambre photographique, Olivier Meriel capture le silence, la quiétude, la nonchalance de Nouakchott. Ce chaos aussi anarchique que organisé, propre à la Mauritanie. Ce rapport particulier de l’Homme à la terre, ce combat pour vivre et dompter les éléments.

    Cette exposition s’inscrit dans le cadre du Concours international de plaidoiries pour les droits de l’Homme organisé depuis 2012 en Mauritanie, ainsi que différents projets menés par l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix sur ce territoire : le Concours d’éloquence de la jeunesse mauritanienne pour les droits de l’Homme et les formations des personnes de la société civile aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique.

    Le travail avec le photographe Olivier Meriel ne s’achève pas ici puisque ces photographies font partie d’un projet plus vaste. A travers une rencontre entre le photographe normand et de jeunes photographes mauritaniens, l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix souhaite questionner sur la diversité des techniques photographiques, des pratiques, des âges et des regards pour raconter une histoire d’un côté et de l’autre de la Méditerranée. A suivre.

    Olivier Mériel pratique depuis trente-cinq ans la photographie en noir et blanc à l’aide de chambre photographique grands formats. Son travail repose depuis toujours sur le dialogue entre l’ombre et la lumière.
    La photographie est pour lui un engagement artistique profond.

    Olivier Mériel, photographe

    « Il s’agit d’éliminer le psychologique en moi pour faire venir le spirituel, pour être en relation avec le divin, avec l’étrange. Un mystère est là, on ne sait pas si on est dans le réel ou l’irréel, et on peut très bien glisser dans l’un ou dans l’autre. La force de l’Art est là – atteindre le surnaturel naturel, c’est là qu’est mon enjeu ».